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Le Matin | Vivre en abri nourrit leurs cauchemars

Loger les migrants, souvent traumatisés par leur parcours, dans des abris PCi sous terre fait polémique. A raison, estime le corps médical.

Article de Cléa Favre, publié dans Le Matin, le 31 juillet 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site du Matin.

Nelson Feldman, psychiatre psychothérapeute à Nyon et médecin associé au service d’addictologie des HUG, suit des requérants logés dans ces conditions. «Cette population est déjà fragilisée: elle a souvent subi la torture, l’emprisonnement, les mauvais traitements, perdu son statut social… Elle ne peut donc pas être comparée à des recrues qui vivent majoritairement bien leurs nuits en abri, et retrouvent leur environnement habituel le week-end», prévient-il. La prévalence de troubles psychiques est très élevée au sein des requérants: états dépressifs sévères, troubles anxieux, stress post-traumatique, addictions… Le contexte de promiscuité, de bruit, d’agressivité, voire de violences, entraîne la réminiscence de mauvais souvenirs, donnant souvent lieu à des cauchemars.

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