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TdG | Le collectif No Bunkers vide la salle du Faubourg

Ce lundi, Esther Alder, maire de Genève, a annoncé la fin du logement provisoire.

Article de Laure Gabus, publié dans La Tribune de Genève, le 17 août 2015. Cliquez ici pour lire l’article complet sur le site de la Tribune.

Entourée de deux membres du collectif No Bunkers, l’élue s’est dite «satisfaite de la solution trouvée», a salué «l’esprit de dialogue qui a payé» et remercié le collectif «d’avoir respecté ses engagements». Dans nos éditions d’hier, le conseiller d’Etat en charge de la Sécurité, Pierre Maudet, accuse la Ville de s’être «laissée manipuler» par le collectif. Que répond-elle à ces reproches? «Rien», lâche-t-elle avant de préciser que «le Conseil administratif in corpore souhaite maintenir ce qui a fait la force de Genève: être une ville de paix et de refuge».

(…)

«Beaucoup» de migrants logés par le collectif sont-ils des «délinquants», comme l’affirme toujours Pierre Maudet (lire ci-contre)? «Il est vrai qu’ils sont tous des requérants d’asile déboutés dans leur démarche, et sont donc en infraction avec la loi sur les étrangers, répond Aude Martenot, membre de No Bunkers. Mais n’ayant pas la liste des personnes hébergées, Pierre Maudet n’a pas d’informations plus précises sur leurs casiers judiciaires et ses déclarations sont diffamatoires.» Esther Alder relève: «Si quelqu’un commet des actes répréhensibles, le Code pénal doit s’appliquer à la salle du Faubourg comme ailleurs…»

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