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Documentation

Migrations Forcées | États de fragilité

La Revue Migrations Forcées vient de publier le numéro 43 de sa revue, consacrée aux Etats de fragilité.

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Les articles complets peuvent être consultés en cliquant ici.

Ci-dessous des résumés de quelques articles choisis du numéro.

Article de Alexander Betts, « Fragilité de l’État, statut de réfugié et ‘migration de survie’« 

Résumé:

La fragilité de l’État constitue un défi quant au régime de réfugié. Au lieu d’insister simplement sur la nécessité de protéger les personnes qui fuient les agissements des États à l’encontre de leurs propres populations, la fragilité de l’État impose également de protéger les personnes qui fuient les omissions de l’État, que celles-ci se doivent à un manque de volonté ou à une incapacité de garantir aux citoyens l’exercice de leurs droits fondamentaux.

Article de Tamara Wood, « États fragiles et protection en vertu de la Convention de 1969 sur les réfugiés en Afrique« 

Résumé:

Les pratiques actuelles dans les États africains mettent en lumière tant le potentiel que les limitations de la Convention de 1969 sur les réfugiés en Afrique relativement à la protection des déplacés en provenance d’États fragiles.

 

Article de Fran Beytrison et Olivia Kalis, « Déplacement répété dans l’est de la RDC« 

Résumé:

La grande majorité de ceux qui subissent un conflit considèrent le déplacement comme l’unique option pour tenter de trouver la sécurité. La fourniture d’une assistance de base dans les endroits vers lesquels ces personnes cherchent refuge rend ce processus un peu plus aisé, mais dans le conflit au Kivu l’absence de protection émanant de l’État a fait du déplacement multiple une caractéristique déterminante qui comporte des implications tant pour la réponse humanitaire que pour le développement.

Article de Georgia Cole, « La cessation du statut de réfugié peut-elle être considérée comme une garantie indiquant la fin de la fragilité de l’État?« 

Résumé:

La cessation du statut de réfugié découle d’un jugement selon lequel un changement suffisant serait intervenu dans le pays d’origine du réfugié pour que celui-ci n’ait plus besoin de se prévaloir de la protection internationale. Au niveau individuel, cette décision peut laisser des réfugiés dans une situation précaire. Pour des États qui espèrent dissiper l’image de leur fragilité économique, politique ou sociale, un tel jugement est bien évidemment très utile.

Article de Aurélie Ponthieu et Katharine Derderian, « Interventions humanitaires pour combler les lacunes de protection« 

Résumé:

C’est souvent un ensemble de facteurs qui poussent les personnes à quitter leur pays, si bien que le caractère volontaire de leur départ reste discutable. Cette situation pose un double défi aux humanitaires: répondre aux besoins des personnes concernées tout en s’adaptant à l’évolution des catégories de déplacement forcé.

Article de Elizabeth G Kennedy,  « Déboutés : les réfugiés issus des gangs centre-américains« 

Résumé:

Le Salvador, le Guatemala et le Honduras comptent parmi les nations les plus fragiles du monde et pourtant les organismes d’assistance aux réfugiés les ignorent le plus souvent, sous-estimant les mauvais traitements et le contrôle exercés par les organisations criminelles transnationales et surestimant les capacités et la disposition des gouvernements à protéger leurs citoyens.

Résumé:

Un État fragile est loin de représenter un environnement de travail idéal pour n’importe quel professionnel ; qu’il s’agisse d’un environnement psychiatrique, médical ou autre. Les psychiatres qui cherchent à évaluer la détresse psychologique et la santé mentale dans les États fragiles, ou qui travaillent avec des réfugiés provenant d’États fragiles doivent adopter des approches flexibles.