Il y en a trop, occupons-nous d'abord de nos pauvres

Il vaut mieux apporter une aide sur place

Nous en accueillons plus que les autres pays européens

En Europe, la Suisse est en effet un pays fortement sollicité, mais pas autant qu'on le dit. Nos autorités publient en effet souvent des chiffres biaisés. C'est ainsi que tout au long de l'année 1998, l'Office fédéral des réfugiés à plusieurs fois comparé la statistique suisse, qui compte toutes les personnes entrées dans la procédure d'asile (enfants compris), avec les chiffres d'autres pays qui ne comptent pas toutes les personnes à charge.

Certaines catégories de réfugiés admis sous des statuts spéciaux n'entrent pas non plus dans la statistique de nombreux pays européens. Enfin, il faudrait surtout comparer le nombre de ceux qui sont autorisés à rester définitivement. En ce qui concerne les Bosniaques, par exemple, on sait que l'Autriche, dont la taille est comparable à la Suisse, a été nettement plus généreuse.

En bref, si notre charge est importante, elle n'est pas aussi démesurée qu'on le dit. Nous sommes d'ailleurs aussi le pays le plus riche.